@ Le Ecluses à Poissons d'Oléron
Dès le XIVe siècle, les écluses à poissons apparaissent dans les écrits de seigneurs locaux, mais leur existence dans des formes plus simples remonte sans doute à l’époque gallo-romaine.
C’est à Oléron que la technique s’est le plus développée puisqu’on en comptait 237 vers la fin du XIXe siècle. Certes, il n’en reste plus aujourd’hui que 17 mais elles sont bien vivantes, pêchées et entretenues par une centaine de passionnés.
Les écluses à poissons représentent un véritable patrimoine pour l’île d’Oléron, tant sur le plan architectural avec de nombreuse particularités (« bouchots » ouverts ou pontés, « couets », « clés »…), que sur le plan socioculturel avec leur gestion communautaire et la transmission de savoir entre les générations ou encore environnemental car elle forment de petites réserves pour la faune et la flore de nos estrans.
C’est de la passe de l’Écuissière, sur la côte Ouest de la commune de Dolus que l’on peut apercevoir la seule écluse encore en activité pour la moitié Sud de l’île, bien qu’il y en ait eu jusqu'à Grand Village, sur des rochers aujourd’hui sous les sables. C’est la dernière d’un complexe d’une quinzaine de pêcheries construites sur les rochers d’Avail à l’Écuissière depuis le début du XVIIIe siècle.
Depuis 1987, l’Association de sauvegarde des écluses de l’île d’Oléron regroupe l’ensemble des codétenteurs d’écluses pour soutenir leur travail, faire connaître et reconnaître ce patrimoine unique et a même réussi à faire évoluer la réglementation maritime qui prévoyait leur destruction jusqu’en 1999.
Actuellement la survie des écluses dépend essentiellement de la capacité de travail (bénévole) des codétenteurs et du renouvellement des équipes dans le temps. Le principal problème réside dans l’entretien et la restauration des ouvrages qui, en dehors de leur vieillissement naturel, subissent encore des dégradations par certains pêcheurs à pieds mal intentionnés (en diminution) ou simplement par la négligence et la méconnaissance de la réglementation en matière de pêche à pied.
@ L' HERMIONE , la Beauté Charentaise !
Bataille de Chasepeake ( Etats Unis 5 septembre 1781 )
Histoire de l'Hermione
L’Hermione était un navire de guerre dessiné en 1777 par l’architecte Henri Chevillard, construit en onze mois et mis en service en 1779 depuis l’arsenal du port de Rochefort.
Cette frégate (bâtiment plus léger et plus maniable qu’un vaisseau de ligne), mesurait 46,50 mètres de long, son grand mât faisait 56,5 m de haut et son artimon 35. Elle avait une voilure de 2 200 à 3 315 m carrés et pesait 1 166 tonnes à vide. Elle était armée de 34 canons (dont 26 de 12 livres et 8 de 6 livres), et servie par un équipage de 255 à 316 marins.
Un an après sa mise en service actif, après une campagne à succès contre les corsaires et les navires marchands anglais, l’Hermione, commandée par le futur amiral Latouche-Tréville, emmène Marie Joseph Gilbert Motier, Marquis de La Fayette, dans son deuxième voyage en Amérique où il annonce à Georges Washington l’arrivée imminente des renforts français chargés d’aider les insurgés américains dans leur lutte pour l’indépendance.
Pendant plusieurs semaines, elle participe avec succès à plusieurs combats contre la flotte anglaise. On retiendra notamment la bataille du cap Henry dans la baie de Chasepeake, le 16 mars 1781, où elle participe activement au blocus décisif qui privera l’anglais Cornwallis de ses renforts et précipitera sa capitulation à Yorktown, mais aussi la bataille de Louisbourg au Canada, le 21 juillet 1781, où seule avecl’Astrée de La Pérouse elle attaque et met en fuite tout un convoi anglais. Le 4 mai 1781, elle reçoit à son bord les membres du tout jeune congrès américains.
C’est ce voyage qui a valu à l’Hermione le nom de «Frégate de la liberté».
Elle regagne la France en février 1782 avant de rallier l’océan indien pour renforcer l’escadre française de Suffren dans son combat contre la Royal Navy pour le contrôle du golfe du Bengale. Elle retourne à Rochefort en avril 1784.
L’Hermione reprend le combat contre l’Angleterre, depuis le port de Nantes, mais cette fois au service de la Convention révolutionnaire. Positionnée dans l’embouchure de la Loire, elle va notamment servir en soutien aux forces républicaines engagée dans la guerre de Vendée.
Le 20 septembre 1793, servie par un équipage peu expérimenté et un pilote totalement incompétent, l’Hermione s’échoue à marée descendante sur les rochers du plateau du Four, devant la pointe du Croisic. La coque se perce et se remplit rapidement d’eau. La frégate bascule et se couche sur le flanc tribord avant de sombrer définitivement.
C’est la mort de l’Hermione, et la naissance de sa légende
La Renaissance
L’histoire de la résurrection de cette frégate légendaire est extraordinaire. En 1997, quelques passionnés de Rochefort se lance dans un projet fou : reconstruire la célèbre frégate de La Fayette, à l’identique, en faisant au passage revivre l’arsenal de la ville et les métiers de l’époque.
Les plans de la première Hermione avaient été perdus depuis fort longtemps. Il a donc fallu recourir aux plans de sa frégate jumelle, La Concorde, fort heureusement préservés par les anglais (!!!) qui l’avaient capturée en février 1783 et en avaient établi des relevés très précis pour comprendre et copier les techniques réputées des chantiers navals de Rochefort.
Des modifications substantielles ont été apportées à ces plans, mais uniquement pour améliorer la solidité, la sécurité du navire, tout en l’adaptant aux contraintes de navigabilité modernes. Les boulons métalliques ont remplacé les chevilles de bois, un moteur a été ajouté, ainsi que des groupes électrogènes dispensant de l’éclairage et un peu de confort de vie. De plus, et c’est une précision qui n’a rien d’anecdotique, les canons ont été allégés et surtout rendus inopérationnels, à défaut de quoi le navire aurait été considéré… comme un véritable bâtiment de guerre. Quant à l’aspect extérieur, c’est à partir de (trop) rares peintures de l’époque représentant la frégate qu’il a pu être reconstitué.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 65 mètres de long, 47 mètres de haut, trois mât dont le plus grand s’élève de 54 mètres au-dessus de la quille, plus de 2000 chênes issus des fôrets française spécialement sélectionnés pour la construction, plus de 400 000 éléments de bois à assembler au total, un millier de poulie, des kilomètres de manœuvres de chanvres, plus de 1500 m² de voilure en lin… Des dizaines de bénévoles et des artisans de plusieurs pays ont été sollicités pour mener à bien ce chantier gigantesque qui aura duré dix-sept ans.
Après plusieurs semaines d’un entraînement nécessaire pour former l’équipage et effectuer les tests nécéssaires, l’Hermione prend le large ce samedi 18 avril 2015 pour rallier les Etats-unis.
Festivités avant le départ :
L'Hermione sous le Pont Transbordeur
Le long de la Charente
Arrivée en mer
Croise l'Ile d'Aix
Se dirige vers Fort Boyard
Elle passera au large du Phare de Chassiron
pour entamer son long périple
Yann Cariou à la barre
Au revoir Beauté Charentaise ! Et à bientôt !
Hermione-La Fayette. Essai en mer avant la... par Letelegramme
@ Le Phare du "Bout du Monde" : CHASSIRON
Vieux de plus de 150 ans, le Phare de Chassiron a pour vocation d'assister les marins naviguant dans le Pertuis d'Antioche, un des endroits les plus dangereux de Charente-Maritime.
Dominant la pointe Nord de l'île d'Oléron par 46 mètres de haut, rayé tel un bagnard
Chassiron, phare du bout du monde :
C'est l'histoire d'un phare qui débuta au XIXème siècle, lorsqu'on posa en 1834 sa première pierre. Le phare fut terminé le 1er décembre 1836 et il entra en activité pour le salut de nombreux marins et navigateurs du Pertuis d'Antioche. Balayé par les vents, le phare se devait robuste : 18 mètres de diamètre et 3 mètres de profondeur pour les fondations, 46 mètres de hauteur par rapport au niveau du sol (50 m au dessus du niveau de la mer). Dressé comme un I au dessus des falaises de la pointe de Chassiron, il est visible jusqu'à 52 km par temps clair, en raison des faisceaux lumineux (1 éclat toutes les 10 secondes). D'abord peint en blanc, on lui rajouta en 1926 les 3 bandes noires d'une hauteur de 6 m qu'on lui connaît aujourd'hui, pour le différencier de son voisin le Phare des Baleines (île de Ré). |
Au loin : l'ile de Ré
Au large de Chassiron , dans le pertuis..d'Antioche ...
le Phare d' ANTIOCHE
@ Le Port du Chateau fait la sieste !
Port ostréicole du Sud-Est de l'Ile d'Oléron
La Porte d'Ors
A 15h : marée basse
La cabane de Coco Chenal !
La Croix du Sud , un régal et bonne ambiance
Alignement du chenal du port
La citadelle datant de Richelieu et construite par Vauban
Retour des plates
Le port depêche au pied de la citadelle
Les petits commerces à l'heure de la sièste ...
La citadelle : une autre fois !
@ Oh ! UN ZUIT ' O LE BEU BIA !
Voici de délicieuses huitres sauvages .
Nos chers " Tontonches " ont trouvé LE COIN ....
Je le connais .....
mais je ne le dirai pas !
Avec un petit vinaigre à l'échalotte ...
Miam miam ...
@ Le Prieuré de la Perroche
A l'extrémité de la Baie de la Perroche , le Prieuré
Propriété privée
La Baie de la Perroche
baie calme au milieu de la côte sauvage
Plage de la Perroche
Il y avait à la Perroche un prieuré voué à Saint-Médard et qui relevait de l'abbaye de Sablonceaux. Le prieuré fut ruiné par les révoltes de la gabelle puis par les guerres de religion. Il fut pillé à plusieurs reprises et son prieur fut assassiné (1561).
En venant de la route, vous découvrez une massive tour crénelée aux gros moellons apparents. Elle veille sur ce qui reste des bâtiments conventuels, sur le cloître et la chapelle.
On peut voir cette chapelle en contournant la propriété. Elle est le plus souvent fermée car l'ensemble est privé et vous devez vous contenter de tourner autour et de faire travailler votre imagination.
La chapelle date du XIIème siécle. Elle a été remaniée à plusieurs reprises mais son style reste très simple et dépouillé.
Le portail de pierres nues a la modestie et l'harmonie qui conviennent à cette île.
Le 14 août un concert est offert dans la chapelle. Un vaste programme qui va de Bach (et avant précise le programme) à Offenbach (et après?)...
C'est le moment où jamais de visiter l'endroit!
Intérieur de la chapelle :
La chapelle est en partie romane avec des modifications plus tardives. Ses pierres prennent la couleur du temps, couleur de sable et de mousse.
De part et d'autre de l'autel, deux belles statues de bois. Bien que modernes, elles restent dans l'esprit roman : allongement des corps, simplicité des formes.
Enfin, je vous laisse saisir quelques vues sur le cloître toujours fermé.
Images et texte : inconnus
@ Un p'tit tour dans les marais
Puisque je vis désormais dans mon ile d'Oléron ,
je vais faire des petits albums de photos .
Ce matin , ballade dans les marais du centre de l'ile .
En route !
Le Pont du Chenal d'Arceau
Une zone de migration des oiseaux
Des grues
Ponton sur le chenal de la Perrotine
Chenal ostréicole de la Baudissière à marée basse
A cette saison , le travail des ostreiculteurs bat son plein .
Il faut penser à l'année prochaine !
@ Changement d'herbage réjouit les veaux ...
Je pars ! Je me casse !
Je largue les amarres !
Direction Oléron ...mon ile ...
Changement de vie ! Changement de boulot !
Medecine et palourdes feront bon ménage .
J'adore les nouveaux défis !!!
Je vais redevenir la fille sauvage aux immortelles
que je suis au fond de moi !
Je fais mien l'adage :
DEVIENS CE QUE TU ES !
Pif paf pouf ! Tout est réglé !
Je vais donc m'installer un ou deux jours par semaine
dans un beau bureau du cabinet de groupe du Dr B. au Chateau d'Oléron !
Ravi qu'une femme fasse partie du groupe !
Je pense choisir le statut de " remplaçante " pour garder ma liberté ...
Et mes petites urgences et gardes à la Maison Phare de St Pierre pour le fun ...
Il parait que la vie professionnelle dans l'ile est très agréable ,
les patients charmants et souriants .
Et puis quel environnement !!!
@ Les Fantômes de Fleur de Mai...
D'aucun m'ont dit ;
" Tu n'as pas peur d'être seule dans cette vieille maison ? "
Non je n'ai pas eu peur ...
La maison était pleine !!
Elle était pleine de photos anciennes et de souvenirs.
Pleine des gens qui ont vécu là depuis 1930.
Des rires d'enfants
aux bruits de bottes des soldats allemands
qui occupèrent les lieux ...
Mers grands parents ...mon arrière grand mère ...
mes parents ...moi enfant !
Quelques une de ces fantômes...
Ma mère, mon arrière grand mère, ma tante , ma grand tante et sa fille ...
Ma grand mère et ses deux filles dont ma mère .
Les cousins vers 1935
Alors pourquoi aurais-je peur dans cette maison ???
J'ose même pas me promener toute nue
entre la salle de bains et les WC
de peur de croiser un ancêtre !!!
@ La Fête du Mimosa
Cette fête de St Trojan ( Ile d'Oléron ) a lieu au moment du Carnaval .
Cette année , le mimosa avait pris un coup de gel
mais il faisait beau .
Merci à Pierre et Servane pour leurs belles photos
Et un petit montage d'un autre mois de fevrier ...
Mimosas à St Trojan par elisababou