On a ressorti les chapkas et les bottes fourrées .
On m'a dit que je ressemblais à une Russe....
Alors le goût de la petite madeleine fourrée de souvenirs m'est revenu
avec les Fêtes de St Georges à Meudon au son des balalaikas .
Les premiers flirts ...
Meudon et la Russie Blanche : un peu d'histoire...
Ex Internat Saint Georges 2010 .
La municipalité de Meudon a sauvé ce lieu qui fut durant prés de 40 ans un endroit ou des garçons d’origine russe, issus de l’émigration russe, dont les parents étaient venus en France à la Révolution de 1917, ont étudié et conservé leur culture, leur identité.
Cet internat crée en 1919 à Constantinople par des jésuites, passa en Belgique à Namur en 1923, puis arriva à Paris en 1940 pour s’installer au 9, rue Raynouard
puis en 1946 à Meudon, au “Potager du Dauphin”.
Une activité parascolaire a été dispensée: la musique et le chant, russe pour la musique avec la balalaïka et le chant avec la liturgie byzantine.
Et les icones avec le Père Igor
L’internat ferma pour se tranformer en 1968, en un centre incontournable pour les chercheurs grâce à la bibliothèque slave, travaillant également au développement des échanges franco-russes, à la compréhension du monde slave.
Les pères enseignant la langues russes non plus aux fils d’émigrés mais a des étudiants de toute provenance et pour des cycles de formation professionnelle à des adultes devant se rendre en URSS.
J'ai fait du Russe avec le Père Rouleau .
Puis avec la pérestroika, le Centre d’étude Russe St Georges ferma définitivement ses portes en 1992.
La maison et la propriété ont été achetés par la mairie de Meudon en juillet 2002 pour y faire un centre culturel et des d’artistes et de créateurs et le parc devint un lieu de loisirs ouvert au public.
Je me suis mariée là avec Nicolas avec l'accord exceptionnel du Père Igor
L'Orchestre des Balalaikas de Meudon
Je n'ai jamais totalement perdu de vue mes amis de cette épopque bénie .
Les enfants allaient chez les Bonnes soeurs ensemble jusqu'à la 10ème
De la 9ème à la 6ème, les garçons partaient à St Georges ,
les filles restaient à Notre Dame .
Les années passèrent ...
Chaque année les fêtes d'écoles reciproques
permettaient aux filles de rencontrer des garçons !!
Et St Georges était le seul lieu où nous avions le droit
de sortir tard le soir sans surveillance !!!
J'ai diné samedi soir avec des amis de cette époque .
Yves , Hervé ...On a un peu parlé du passé...
J"époque où j'ecrivais des poemes à mes coups de coeur ...
Les oléronais étaient jadis mi-paysans, mi-marins et vivaient dans de petits bourgs aux maisons basses et ruelles étroites qui les protègent des vents. Les maisons sont regroupées autour du puits souvent mitoyen et donnant sur la rue .
L’oléronais possède toujours une vigne pour faire son vin, un petit bois pour avoir des bûches et alimenter l’âtre pour cuisiner et accessoirement se chauffer.
Il possède quelques animaux dont une vache qui fournira le lait, un bœuf ou deux s’il a des champs sinon un jardin un chien et quelques poules et surtout quelques 'gorets' pour les salaisons.
Il pèche pour obtenir un complément de nourriture et sa femme pratique souvent la pêche à pied avec les voisines notamment aux « malines ».Au sud-est les terres basses ont été aménagées en marais-salant depuis le moyen-âge