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*** LES DELICIEUSES FOLIES DE MADAME ! ***
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1 mars 2014

@ " Le drapeau français ...cette gueunille ! "

 

95-le-drapeau

Voilà ce qu'on a fait entrer au Panthéon 

pour le centenaire de la Grande Guerre !

Sachez vous en souvenir ...

 

Le poème qui suit a été écrit en 1924 par Jean Zay, avant d'être, sous le front populaire, ministre de l'enseignement public...!!!
 
Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
> Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.
> Quinze cent mille morts, mon Dieu !
> Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
> Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
> Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
> Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
> Quinze cent mille morts, mon Dieu !
> Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
> Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
> Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
> Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
> Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
> Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
> Sans planches et sans prières…
> Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
> De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
> Ils ne sont plus que des pourritures…
> Pour cette immonde petite guenille !
> Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
> Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
> Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
> Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
> Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
> Je te hais a cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
> Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
> Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
> Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
> Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
> Le blanc livide de tes remords.
Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
> Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
> Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
> Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.
 
Jean ZAY

 

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La Vie en OLERON autrefois

Les oléronais étaient jadis mi-paysans, mi-marins et vivaient dans de petits bourgs aux maisons basses et ruelles étroites qui les protègent  des vents. Les maisons sont regroupées autour du puits souvent mitoyen et donnant sur la rue  .

puit-la-bree  
L’oléronais possède toujours une vigne pour faire son vin, un petit bois pour avoir des bûches et alimenter l’âtre pour cuisiner et accessoirement se chauffer.

dolus-la-vache-aux-champs

Il possède quelques animaux dont une vache qui fournira le  lait, un bœuf ou deux s’il a des champs sinon un jardin un chien et quelques poules et surtout quelques 'gorets' pour les salaisons.
pecheuse-huitres-bis

Il pèche pour obtenir un complément de nourriture et sa femme pratique souvent la pêche à pied avec les voisines notamment aux « malines ».Au sud-est les terres basses ont été aménagées en marais-salant depuis le moyen-âge

cost-trav-paludiers



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